7 avril 2012
la sirène
La sirène
Depuis des mois des années
Le marchand de sable
Donnait sa béquée
Le peuple avilis Endormis et gavé
Avait beau tout faire
Pour de la torpeur émerger
A chacune de ses tentatives Il y avait
Une claque sur la nuque Pour le figer
Reste bien dans le moule
Habille toi et pense comme
Crois que t'es original
Et sourie
Pendant qu'on se gave le steak
En te goinfrant de perturbateurs
A t'en faire péter le cortex
On sera bien à même
de te vendre le placebo
Déjà pensé et marketté
depuis qu'on te fabrique le bobo
J'entends j'entends la sirène qui sonne
Mais la majorité de mes concitoyens
Reste sourd immobile ou s'en tamponne
J'entends j'entends la sirène presque aphone
Comme un chant de Baleines
Les jours où la chasse se donne
Au pied du mur,
pas bouger,silence
Ils ont beau dire l'inverse
Il n'aiment pas trop que tu penses
Et le simple fait
que tu puisses envisager
Une vie à l'opposé
des valeurs véhiculés
Par le marché
N'es pas du tout dans leurs intérêts
Crois tu qu'il vont permettre
A de si juteuses chaînes de se briser?
Il nous penses peut être Dénués de conscience
Car à leurs rites non initiés
Aucun cercle d'influence Ne nous a cooptés
J'entends j'entends la sirène qui sonne
Mais la majorité de mes concitoyens
Reste sourd immobile ou s'en tamponne
J'entends j'entends la sirène presque aphone
Comme un chant de Baleines
Les jours où la chasse se donne .
Agir ensemble
Ou acter dans son coin
Peut être de quoi être plus fier
De la nature du travail
Qu'on impose à nos mains
Pour gagner le pain quotidien
J'te parle de prise de conscience
Comme une nécessité
Pour pas crever du poison
Sciemment ou non ingurgité
Faire confiance au codex alimentarius
Reste synonyme d'aliéné
Et peu gravement nuire à ta santé
J'te parle du délit d'ingérence
Sur nos espoirs et nos idées
J'te parle de la mascarade
Qu'on appelle encore démocratie
Où l'on se soucie ouvertement De tes envies...
Uniquement quand un mandat se finit
Horreur des généralités
mais il faut bien avouer ici
Qu'on est pas loin du tous pourris
J'entends j'entends la sirène qui sonne
Mais la majorité de mes concitoyens
Reste sourd immobile ou s'en tamponne
J'entends j'entends la sirène presque aphone
Comme un chant de Baleines
Les jours où la chasse se donne
Mirobolantes promesses
Du marketings calibré
Pour,dans nos esprits,s'insinuer
Cétacés squelettiques de forme humaine
Mouvants dans les rues de Babylone
Bouffés par la terrible gangrène
l'air qu'ils se donnent
Publicité
Commentaires